Association Vivre aux Chaprais

Qui sommes nous ? Que faisons nous ?

L’association de défense des habitants du quartier des Chaprais-Rotonde a été déclarée le 24 novembre 1998 à la Préfecture du Doubs.

En mai 2009, l’association a changé de nom et de statuts : sa dénomination est dorénavant « Vivre aux Chaprais » (association de défense des habitants du quartier des Chaprais-Rotonde-les Cras)

Et comme nous l’écrivions, dès notre création au Maire de Besançon : « Notre association a pour volonté d’être un partenaire au niveau de l’aménagement du cadre de vie des habitants des Chaprais, partenaire des conseillers municipaux habitant le quartier, du conseil de quartier et de tous les élus en général. Elle entend remplir une fonction citoyenne dans la mesure où elle associera étroitement tous les habitants aux décisions à prendre et où elle informera régulièrement des réponses obtenues aux questions posées. »

Elle comptait 93 adhérents à jour de leur cotisation, fin 2007. En octobre 2011, il y a déjà plus de 140 adhérents et 170 en 2013, 182 en 2014

L’association a tenu, depuis sa création, 17 assemblées générales ordinaires et 6 assemblées générales extraordinaires.

Elle a édité et diffusé 37 bulletins d’information, puis 20 éditions du journal « Vivre aux Chaprais » tiré à 6500 exemplaires.

700 personnes avaient signé, au printemps 2005, une pétition réclamant, pour notre quartier, des constructions moins hautes, des espaces verts, des places de stationnement.

Une délégation de notre association a été reçue à deux reprises par le Maire de Besançon et à plusieurs reprises par les adjoints en charge de la voirie et de l’urbanisme.

L’association Vivre aux Chaprais publie un site Web www.chaprais.fr dont le Webmaster est Christian Renard, un blog (Humeurs des Chaprais) dont le responsable est Jean Claude Goudot, ancien Président de l’association, et un journal papier dont le responsable est Juliette Perot

NB : La page libres opinions n’engage que les auteurs dont les propos ne doivent pas être en infraction avec la loi.

Notre association avait déposé des recours devant le tribunal administratif afin d’empêcher la construction d’un immeuble de 19 m de hauteur au 24 rue de la Rotonde. Ce projet n’a pu voir le jour puisque le promoteur a disparu. Mais un autre projet est promu par une nouvelle société et un nouveau recours a été déposé. Le 6 mars 2008, l’association a fait appel du jugement du tribunal administratif. Notre association a organisé une opération vérité le 1° mars 2008 pour que chacun puisse juger la démesure des projets de construction et la « qualité » de l’urbanisme dans l’îlot Rotonde / Belfort. Notre association s’est mobilisée afin de définir des règles de construction acceptables dans le cadre du nouveau PLU, mais aussi afin de connaître avec précision le tracé de la voie de liaison à créer entre la rue de Vesoul et la rue de Belfort et le devenir des entrepôts POMONA rue de la Rotonde

PRÉSENTATION DU QUARTIER

Un quartier de Besançon où il fait bon vivre Oui, Pour combien de temps encore ? Halte aux constructions !

15 500 habitants selon le recensement de 1999

Combien en 2008 ? 14 936 personnes dans les 9238 ménages

Le quartier le plus peuplé de Besançon (13 %) après Planoise Une des plus fortes augmentation de population depuis 1990. Une population 5 fois plus dense que l’ensemble de la ville

Entre le Doubs (et le parc Micaud) au sud, le quartier Saint Claude (et plus loin la forêt de Chailluz) au Nord et la colline de Bregille à l’Est, le quartier des Chaprais apparait de plus en plus comme un entassement de grands immeubles sans espace vert. Est-ce cela l’urbanisme que l’on souhaite ?

En 2008, selon cette vue « orthophotographique » (voir la photo complète au musée du temps) le quartier des Chaprais est caractérisé par une densification de l’habitat, les jardins ont presque tous disparu. On observe la gare à gauche, le cimetière à droite et en bas les deux ponts sur le Doubs. Depuis 2008, de nombreux immeubles ont encore été construits en crowdfunding et les travaux du Tram modifient la circulation.

Jusqu’au milieu de XIXème siècle, le quartier des Chaprais est resté essentiellement rural. Les maraîchers produisent des fruits et des légumes dans des exploitations au milieu desquelles se trouvent leurs maisons d’habitation. Le général Marulaz ayant interdit toute construction en dur la plupart des maisons proches sont » en paille ».

Ci-contre la reproduction du plan relief (qu’on peut voir au musée du temps) représentant Besançon vers 1722. Au premier plan, les Chaprais, avec des vergers et une dizaine de maisons. En haut à droite, le seul pont Battant : évidemment ni pont de la République, ni passerelle Denfert Rochereau (même sous un autre nom)

Contrairement à Planoise, aux Clairs Soleils par exemple, le quartier des Chaprais ne fait pas l’objet d’une étude spécifique, il faut regarder les statistiques par zones appelées IRIS.

Au moins 6 IRIS nous concernent : Mouillère, Fontaine Argent, Chaprais, Rotonde, Chasnot et Cité parc des Chaprais. En jaune paille sur le plan avec respectivement les numéros 501 à 506.

Ainsi délimité, le quartier (Chaprais + Cras) comportait 8 135 logements lors du recensement 1999. En 2008, 10 300 logements dont 1809 à la Mouillère, 2300 à Fontaine Argent, 1665 à Rotonde, 1357 à Chaprais, 2011 à Chasnot et 1159 à Parc des Chaprais. Un tiers des logements ne disposent que d’une ou 2 pièces, un quart de 3 pièces, un autre tiers de 5 pièces ou plus. Ses 15 000 habitants : Davantage de 20–29 ans, de plus de 60 ans et de femmes que dans l’ensemble de la ville
176 naissances sont domiciliées dans le quartier en 2010, après un record (201) en 2009.

Lors du recensement de 1999, l’INSEE dénombrait 13 270 habitants dont 7400 femmes et 5870 hommes dont : 2410 jeunes de moins de 20 ans, 1675 dont 1005 femmes de 20 à 24 ans ; 3425 de 25 à 39 ans, 2895 personnes de 40 à 59 ans et 1670 dont 1035 femmes de 60 à 74 ans. Parmi les plus âgés (> à 75 ans) il y a 1200 personnes dont 800 femmes

Ses 10 300 logements … Ils sont plus petits (3500 n’ont qu’une ou 2 pièces en 2008) et plus en collectif (seulement 774 maisons individuelles).
Ils ont été construits après guerre ou récemment : plus de 1286 logements ont été construits après 1990 soit 12,5 %

Car 80% des ménages sont constitués d’une ou deux personnes

Une caractéristique non négligeable : l’insuffisance des garages et parkings. En 2008, selon l’INSEE, on dénombrait 5205 logements disposant d’un parking mais 6566 ménages disposaient d’une ou plusieurs voitures soit un déficit d’au moins 1361 places de stationnement qui doivent utiliser la voie publique

Les entreprises en 2017 Le quartier n’est pas encore réduit à une cité dortoir, heureusement, l’activité économique est encore présente, mais a beaucoup changé : en 2008, l’INSEE dénombrait 891 établissements dont 350 ayant un ou plusieurs salariés (4 seulement ont plus de 50 salariés). S’il n’y a plus aucune entreprise de fabrication de matériel de transport, 24 fabriquent du matériel électrique, électronique ou de précision. Il y avait 135 commerces ou ateliers de réparation automobile ou de cycles. 59 établissements de BTP et 63 agences immobilières. 72 établissements financiers ou d’assurance. 202 administrations publiques d’enseignement, de santé ou d’action sociale. La production alimentaire, la restauration ou l’hôtellerie concernent 59 établissements etc …
Au cours de l’année 2010, il y a eu 224 nouvelles activités créées dans le quartier dont 45 dans le commerce et la réparation automobile (?), 21 dans la construction, 13 dans l’information et la communication. On compte 12 nouvelles agences immobilières et 11 financières ou d’assurance. Seulement 7 établissements relèvent de l’industrie et 6 de la restauration. Les faillites et fermetures d’entreprises sont nombreuses.

Les emplois en 2017.

Sur 10720 personnes agées de 15 à 64 ans aux Chaprais, 6675 occupent un emploi, 785 sont déclarés au chômage, 2016 sont élèves, étudiants ou stagiaires, 750 sont retraités ou préretraités et 495 sont déclarés inactifs (dont 338 femmes au foyer). 1342 personnes (surtout des femmes) travaillent à temps partiel, 1406 ont un emploi précaire (CDD, interim, stage, emploi aidé)

Parmi les actifs, 6160 sont salariés (570 indépendants ou employeurs). La répartition par catégorie socioprofessionnelle est assez différente de celle de l’ensemble de la ville de Besançon : proportionnellement davantage de cadres et de professions intermédiaires et moins d’employés et surtout d’ouvriers.

5052 Chapraisiens actifs travaillent à Besançon, 1134 dans une autre commune du Doubs, 315 dans un autre département de Franche Comté et même 190 hors Franche Comté.

Pour se rendre à leur travail, 1200 utilisent les transports en commun, 3894 une automobile, 280 un 2 roues et 1193 marchent à pied.

Les revenus des Chapraisiens

La moitié des ménages gagnait moins de 1890 euros par mois en 2006, 2670 ménages n’étaient pas imposables
10 % des ménages ont déclaré un revenu supérieur à 37 000 euros
C’est dans la zone de la Mouillère qu’on trouve les revenus les plus élevés, et c’est là où les salaires ne représentent que la moitié des revenus : les revenus du capital et les pensions sont majoritaires.
En 2008, dans la zone IRIS Rotonde le niveau de vie (par UC) est inférieur à 508 euros par mois pour 10 % des habitants alors qu’il est supérieur à 4337 euros par mois pour 10 % des habitants de la Mouillère.
En 2007, il y avait officiellement 1000 demandeurs d’emplois dans le quartier dont moins de 300 percevaient une indemnité et moins de 100 le RMI